Médecine non conventionnelle VS médecine conventionnelle : des disciplines complémentaires

Médecine non conventionnelle VS médecine conventionnelle : des disciplines complémentaires

De plus en plus de Français se tournent vers des pratiques ou « médecine » dite « non conventionnelle », pour soulager certains maux du quotidien. Qu’entend-on par médecine non conventionnelle » (encore appelée « alternative », « parallèle », « naturelle » ou « douce ») ? Elle regroupe plusieurs centaines de pratiques, qu’il convient d’expliciter.

 

Les origines de l’appellation « médecine non conventionnelle »

Pendant plusieurs siècles l’Occident a été marqué par le serment d’Hippocrate, considéré comme le « père de la médecine occidentale ». Au fil de l’histoire, la pratique médicale a été encadrée de plus en plus strictement, sur un plan scientifique comme dans le droit. Quant aux pratiques dites non conventionnelles en Europe, celles-ci se sont notamment inspirées de traditions asiatiques antiques (chinoises, indiennes, etc.) ou parfois africaines. C’est à la fin du XVIIIe siècle que sont apparues l’hypnose, l’ostéopathie, l’homéopathie et la naturopathie.

A l’époque moderne, de nombreuses autres pratiques sont apparues, totalement nouvelles ou présentées comme héritées de pratiques ancestrales, fondées sur des thérapies manuelles, biologiques ou encore des approches dites « corps-esprit ».

Cette médecine non conventionnelle serait utilisée en complément de soins à la médecine proprement dite. Le recours à la médecine non conventionnelle dans plusieurs pays de l’Union européenne est de l’ordre de 50 à 70%. En France plus de 2 français sur 3 sont convaincus des bienfaits de la médecine non conventionnelle.

Comment fonctionnent ces pratiques ?

Ces pratiques dites « naturelles » prennent en compte la personne dans son ensemble sans se focaliser sur un symptôme ou une maladie en particulier. Le recours à ces pratiques peut s’expliquer par le fait que les traitements conventionnels qui soignent un symptôme, nécessitent l’application de protocoles de soins rigoureux, ce qui peut donner au patient le sentiment de recevoir des soins standardisés, non adaptés à son cas.

Les traitements dispensés dans le cadre de la médecine non conventionnelle apparaissent plus personnalisés, s’attachant à la globalité de l’individu et cherchant souvent à traiter la cause et non le symptôme.

 

Médecine non conventionnelle VS médecin conventionnelle

Arrêtons la guerre contre la médecine non conventionnelle et comprenons son rôle.

La médecine conventionnelle sauve des vies chaque jour. Pour cette raison, pour rien au monde il ne faudrait bannir ces techniques et nous avons raison de toujours avancer dans nos recherches. Cependant, la médecine actuelle a ses limites. On connaît les problématiques de surcharge du corps médical qui est souvent débordé et ne peut pas avoir une écoute personnalisée et le temps suffisant à consacrer pour accompagner les personnes en parallèle de leurs traitements.

De plus, il y a une vraie problématique de la prise de médicaments automatique qui n’est pas forcément nécessaire et peut provoquer parfois de vrais dégâts. Je pense qu’il ne faut pas oublier la différence entre la cause et le symptôme.  C’est pourquoi, je suis intimement persuadée que la médecine non conventionnelle est nécessaire et a un rôle complémentaire à la médecine allopathique.

Il faut bien comprendre que dans les médecines alternatives, nous ne posons jamais de diagnostic, nous n’interférons pas dans les traitements médicaux qui ont pu être donnés par un médecin mais agissons sur un autre plan.   Encore une fois, les médecines douces ne doivent pas remplacer la médecine conventionnelle mais bien l’accompagner et s’assurer que chaque patient est bien suivi médicalement en parallèle en fonction de sa pathologie. Il est évident qu’on ne guérit pas d’un cancer avec seulement la médecine non conventionnelle ; cependant elle peut aider au rétablissement.

 

 

Quels sont les domaines d’action ?

La médecine non conventionnelle est particulièrement efficace :

  • Pour l’accompagnement d’un suivi médical, physique ou psychologique. Elle peut alors prendre le temps d’accompagner une personne à mieux gérer sa maladie, ses douleurs, sa souffrance physique ou émotionnelle ou encore aider à gérer les effets secondaires de certains traitements. Enfin, elle sert aussi à donner du sens, des prises de conscience face à ces pathologies.
  • Pour toute amélioration du quotidien : que cela soit des problématiques physiques : problèmes de digestion, tensions musculaires par exemple ou bien plutôt psychologiques dans les problèmes de sommeil, de stress, la médecine non conventionnelle est très appropriée aux maux quotidiens que nous connaissons tous.

Quand les médecins auront compris que le plus important est d’accompagner au mieux les personnes souffrantes, ils comprendront que l’interaction entre ces 2 formes de médecines, c’est l’avenir ! Heureusement de plus en plus de professionnels du corps médical s’ouvrent à cette idée. Cela sera le meilleur moyen d’aider au mieux et de faire en sorte de rétablir les gens de manière plus rapide, plus efficace en combinant nos méthodes, en travaillant ensemble avec intelligence, professionnalisme, respect de nos techniques, partage et bienveillance.

Vous souhaitez vous informer ou prendre RDV auprès d’un thérapeute en médecine non conventionnelle ?

Contactez Nathalie Royen 

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